Monuments historiques

La Ville de Parthenay veille sur 19 monuments historiques classés. Pour résister aux affres du temps et continuer d’émerveiller Parthenaisiens et visiteurs, ces joyaux du patrimoine doivent être régulièrement entretenus.

Les monuments historiques de Parthenay :

  • Ancienne église priorale Saint-Pierre de Parthenay-le-vieux, 11e siècle. Classée en 1846.
  • Restes du prieuré de Parthenay-le-Vieux, 12e siècle. Classé en 1929. Propriété de la ville et privée.
  • Église Sainte-Croix, 12e-14e-17e siècles. Classée en 1994.
  • Chapelle du Rosaire ou des Templiers, 15e siècle. Inscrite en 1992.
  • Église Saint-Laurent, Classée en 1862.
  • Château, 13e, 15e siècle. Classé en 1994.
  • Remparts, 1re moitié 13e, 4e quart 15e siècle. Il s’agit d’un ensemble mixte de propriétés de la municipalité et de particuliers, classées ou inscrites entre 1885 et 2003 selon les secteurs. Cet ensemble comprend notamment le pont et la porte Saint-Jacques, la Porte de la Citadelle, les remparts et l’enceinte urbaine.
  • Église Saint-Jacques, 2e moitié 12e et 1re moitié 15e siècle. Inscrite en 1992.
  • Ancienne Chapelle des Cordeliers, 13e siècle. Classée en 1984.
  • Restes de l’ancienne église Notre-Dame de la Couldre, Moyen Age. Propriété d’une association, la façade et le portail appartiennent à la ville. Classement en 1862.
  • Maison au 6 rue de la Vau-Saint-Jacques, 15e 16e siècle. Façades inscrites en 1926.

Sur la carte

Voir sur la carte les monuments historiques, propriétés de la Ville de Parthenay

Les monuments historiques des propriétaires privés de Parthenay :

  • Ancienne église Saint-Paul, 11e 12e siècle. Classée en 1923.
  • Maison au 54 rue de la Vau-Saint-Jacques, 15e 16e siècle. Inscrite en 1926.
  • Maison au 2 rue de la Vau-Saint-Jacques, 15e 16e siècle. Façades inscrites en 1926.
  • Maison 56 rue de la Vau-Saint-Jacques, 15e 16e siècle. Façades inscrites en 1926.
  • Maison au 4 rue de la Vau-Saint-Jacques, 15e 16e siècle. Façades inscrites en 1926.
  • Maison au 50, 52 rue de la Vau-Saint-Jacques, 15e 16e siècle. Façades inscrites en 1926.
  • Ancienne faïencerie, inscrite en 2020.
  • Propriété et parc du Marchioux, 19e siècle. Inscrits en 1948.

C’est quoi, un monument historique ?

C’est quoi, un monument historique ?

Selon la définition officielle, un monument historique est un immeuble (bâti ou non bâti : parc, jardin, grotte...) ou un objet mobilier (meuble ou immeuble par destination) recevant un statut juridique particulier destiné à le protéger pour son intérêt historique, artistique, architectural, mais aussi technique ou scientifique afin qu’il soit conservé, restauré et mis en valeur.

Inscrit ou classé, quelle différence ?

La loi prévoit deux types de protection : les classés et les inscrits. Sont classés parmi les monuments historiques, « les immeubles dont la conservation présente, au point de vue de l’histoire ou de l’art, un intérêt public ». C'est le plus haut niveau de protection. Sont inscrits parmi les monuments historiques « les immeubles qui, sans justifier une demande de classement immédiat au titre des monuments historiques, présentent un intérêt d’histoire ou d’art suffisant pour en rendre désirable la préservation ».

À noter : cette protection peut être totale ou partielle, ne concernant alors que certaines parties d'un bâtiment. À Parthenay, c’est le cas par exemple des façades de certaines maisons de la rue de la Vau-Saint-Jacques.

Et le Palais des congrès alors ?

Imaginé par l’architecte deux-sévrien Léon Le Sauter, le Palais des congrès n’est pas un monument historique. Néanmoins, il est emblématique des constructions des années 70 et à ce titre, il fait partie des six bâtiments labellisés «Architecture contemporaine remarquable» dans les Deux-Sèvres !

Périmètres Délimités des Abords (PDA)

Nouveaux périmètres

Depuis mars 2024, de nouvelles règles d'urbanisme s'appliquent autour des monuments historiques de Parthenay :

  • Des périmètres de servitude plus cohérents. Les 500 mètres (auparavant auotmatiques) autour des monuments historiques ne sont plus la règle. Consultez les cartes avec les nouveaux périmètres (pdf) :
    • page 1 : Parthenay Nord. En vert : le tracé du nouveau périmètre. Pour comparaison en rouge : l'ancien périmètre de 500 mètres.
    • page 2 : Parthenay Centre. En vert : le tracé du nouveau périmètre. Pour comparaison en rouge : l'ancien périmètre de 500 mètres.
    • page 3 : Parthenay Sud/Marchioux. En vert : le tracé du nouveau périmètre. Pour comparaison en rouge : l'ancien périmètre de 500 mètres.
    • page 4 : Parthenay Sud/Saint-Pierre. En bleu : le tracé du nouveau périmètre. Pour comparaison en rouge : l'ancien périmètre de 500 mètres.
  • Ces nouveaux périmètres excluent des secteurs auparavant concernés (par exemple : Saint-Paul ouest, d’importantes emprises du côté d’Edgar.Quinet, quartiers Leclerc, Faïencerie, Maurice Caillon, La Mara, Les Roberdes, Les Grippeaux…) ;
  • L’avis conforme de l’architecte des Bâtiments de France n'est plus régi par le principe de co-visibilité mais s’applique sur la totalité des travaux dans ces nouveaux périmètres ;

Qu'est-ce que la servitude patrimoniale ?

Sur un périmètre défini autour des monuments historiques s’applique une servitude patrimoniale.

Cette servitude signifie que l’environnement des monuments historiques contribue directement à :

  • leur préservation,
  • leur conservation
  • et à leur mise en valeur.

Les propriétaires doivent ainsi recueillir l’avis conforme de l’Architecte des Bâtiments de France pour des travaux en co-visibilité avec les dits monuments historiques.

Avant mars 2024 :

s'appliquait un périmètre automatique de 500 mètres autour des monuments historiques. Ce caractère automatique des 500 mètres pouvait apparaître parfois arbitraire, et pas toujours cohérent. La notion de co-visibilité a pu aussi parfois être sujette à discussion.

Pour y répondre, la loi n°2016-925 relative à la Liberté de la Création, à l’Architecture et au Patrimoine (LCAP) du 07/07/2016 a pour objectif de remplacer les périmètres de 500 mètres  automatiques par de nouveaux Périmètres Délimités aux Abords des monuments historiques, dits PDA, dessinés de telle sorte qu’ils correspondent aux enjeux fonciers, paysagers et urbains réels de chaque situation. De plus, la loi LCAP a encouragé la substitution des anciens périmètres « automatiques » par ces nouveaux Périmètres Délimités des Abords (PDA) à l’occasion de l’élaboration des Plans locaux d’Urbanisme.