La gloire des Poilus

Les familles qui ont perdu l’un des leurs en 1914-1918 ont souvent érigé des monuments funéraires qui par leur décor et leurs inscriptions répondent au besoin de témoigner de leur douleur, et de rappeler le sacrifice pour la patrie.

Le symbole traditionnel du mérite

Ainsi, ce tombeau en forme d’obélisque, surmonté d’une croix fleurdelisé, présente sculptées sur sa face principale une branche de chêne associée au rameau d’olivier. Ces feuillages entourent la représentation d’une médaille militaire (Marianne). Il s’agit là des symboles traditionnels de la gloire et du mérite. Des pensées, fleurs du souvenir, sont aussi visibles sur la corniche. 

Un sacrifice pour la patrie

Roger Gouin, né le 1er avril 1891 à Parthenay, typographe de profession, effectuait son service militaire au 32e Régiment d’infanterie à Châtellerault lorsque la guerre éclate ; il meurt un mois plus tard lors de la bataille de la Marne, à La Fère-Champenoise, le 9 septembre 1914.

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