Serviteurs du Christ

Plusieurs signes permettent d’identifier ce tombeau en forme de sarcophage comme celui de plusieurs prêtres, sans même lire les épitaphes inscrites sur des plaques en fer (devenues en partie illisibles) : la croix arrondie qui recouvre l’arête, la stèle en forme de façade d’église, et surtout le calice et l’hostie sculptés sur le tympan. La symbolique de l’eucharistie se trouve renforcée par la présence, de part et d’autre du calice, d’épis de blés et de grappes de raisin, en évocation du corps et du sang du Christ. En effet, seuls les prêtres peuvent communier sous les deux espèces, en buvant le vin de messe.

La vie paroissiale mise à l'honneur

Se trouvent enterrés ici plusieurs curés de la paroisse Saint-Laurent, en particulier le chanoine Jacques Joubert (1868-1939), auteur d’articles d’érudition historique, en particulier dans le bulletin paroissial « Le Gril de Saint-Laurent », et d’un « drame lyrique » sur La conversion de Guillaume d’Aquitaine à Parthenay en 1135. Il a contribué à animer une vie paroissiale fort riche, à travers différentes œuvres et associations, comme la « Maîtrise de Saint-Laurent » (chant choral).

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