Les croix en fonte

Dans cet enclos délimité par une grille en fer, sont inhumés des membres de la famille Bonnet. Entre les dalles tombales surélevées, on a fiché trois croix moulées en fonte. La première est décorée d’arabesques et de végétaux (roseaux, fleurs), une autre ornée de motifs géométriques. La dernière croix, agrémentée de feuilles de vigne, présente en son centre le monogramme marial et une épitaphe gravée sur une petite plaque en forme de parchemin, fixée sur sa partie inférieure.

Des productions largement utilisées au XIXe siècle

Ce type de croix en fonte de fer moulée a été largement utilisée dans les cimetières à partir du milieu du XIXe siècle.  Produites en série et achetées dans les catalogues des grandes fonderies d’art, les plus répandues sont les croix plates et ajourées, moins coûteuses. Fragiles car cassantes et victimes de la rouille, elles ont parfois disparu. En dehors des cimetières, la fonte dite de 2e fusion (moulée) est largement utilisée à cette époque pour la production d’objets d’ornement et de bâtiment tels que grilles, balcons, portes, tuyauterie, poêles, lavabos, fontaines, statuaire civile et religieuse.

Merci aux membres du Cercle généalogique des Deux-Sèvres pour l’élaboration des arbres généalogiques.

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